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Covid-19 : L’importance vitale du toucher, difficile à remplacer !

par adm
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Les gestes affectueux tels que les embrassades, les poignées de main ou même un simple geste comme poser la main sur l’épaule, nous paraissent aujourd’hui presque révolus, une relique d’avant la crise sanitaire. Le problème est que le contact physique est aussi essentiel pour nous que parler, boire ou manger. « Le toucher renforce les liens, explique la psychologue Céline Rivière. Toucher quelqu’un signifie montrer de l’intérêt pour cette personne, et il est difficile de s’en passer. »

Toucher est un acte souvent spontané. Se retenir de toucher pour respecter les gestes barrières signifie rester en alerte constante, contrôler chaque mouvement. « Les théories de l’attachement reposent sur le toucher. Harry Harlow, un psychologue américain, a montré que chez les jeunes singes – et par extension chez les humains – l’absence de contact physique nuit au développement social des jeunes, » ajoute-t-elle.

1. Le confort et l’apaisement par le toucher

Le toucher est le moyen le plus simple et direct de connecter avec autrui, brisant l’isolement. Dans les moments sombres, comme un deuil ou lors de l’annonce d’une maladie grave, quand les mots manquent, nous enlaçons la personne concernée. Cela est également vrai dans les moments de grande joie. « Lorsqu’une personne est submergée par ses émotions, le seul moyen de la calmer est d’établir un contact, en posant une main sur le bras, l’épaule ou le genou, » observe Céline Rivière.

En absence de toucher, il est difficile de créer une atmosphère de sécurité. Au Japon, où le toucher est culturellement rare, le manque se fait fortement ressentir. « C’est le premier pays à avoir introduit des bars à câlins et des bars à chats, car le besoin de contact physique est très fort, » note la psychologue. Peu importe la culture, le confort passe d’abord par le toucher. « Quand on détecte une vulnérabilité, on touche presque instinctivement. Il y a des situations où l’idée même de ne pas toucher est impensable : un enfant qui se blesse, un être cher en détresse…, » continue-t-elle.

2. Le toucher, un gage de sincérité

Le toucher fait partie intégrante de la communication non verbale. « Il n’y a pas de mensonge dans le toucher, car il doit être un contact chaleureux, consenti et bienveillant, » explique la psychologue. C’est également le premier sens qui se développe chez l’être humain, dès le deuxième mois de grossesse. C’est le premier contact, la première interaction entre le bébé et sa mère. Ce sens persiste tout au long de la vie sans se détériorer, contrairement à la vue ou l’ouïe. Les professionnels de santé ont même développé ce qu’on appelle le « toucher relationnel » dans de nombreux établissements médicaux.

Ce procédé vise à rétablir un contact avec des patients qui ne peuvent plus communiquer par la parole. Cette approche a prouvé son efficacité ces dernières années, notamment chez les personnes âgées et les patients souffrant d’Alzheimer.

3. Le toucher pour réduire le stress

Notre peau est recouverte de récepteurs (tels que les corpuscules de Pacini, qui détectent le toucher fin) directement connectés à notre système nerveux. Ces récepteurs sont les premiers à réagir au toucher et à déclencher la sécrétion d’ocytocine. « Cette hormone de l’attachement et du bien-être renforce la confiance en soi, stimule le système immunitaire et réduit le stress en contrant les effets du cortisol, » souligne la spécialiste. C’est pour cette raison que nous nous sentons relaxés après un massage.

Une étude menée par le Programme hospitalier de recherche clinique en soins infirmiers de la région Auvergne en 2009 a examiné l’impact du toucher (une approche professionnelle qui implique des gestes rassurants et apaisants) pendant les soins sur la douleur et l’anxiété, concluant que les patients ayant bénéficié de cette méthode ressentaient globalement moins de douleur et d’anxiété.

Covid-19 : comment toucher sans risque ?

Entre éviter tout contact et embrasser des inconnus, quelles sont nos options en pleine pandémie ?

Contact au sein du foyer. « Éviter le toucher dans le cadre familial et amoureux peut avoir des conséquences graves, » insiste Céline Rivière. Ces espaces sont des refuges naturels, des lieux où l’on peut relâcher la pression. La thérapeute recommande de favoriser le toucher au sein du foyer, tant que cela ne présente pas de risques accrus face au virus, surtout quand le monde extérieur semble plus stressant et anxiogène.

Contact sécurisé. Il reste possible de pratiquer des massages thérapeutiques ou de bien-être, en respectant scrupuleusement les protocoles sanitaires.

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